Vincent Lanchais, à l’affût de nouveautés

Des champs à perte de vue, appelée le « grenier à blé de la France », je découvre la Beauce. C’est à l’hôtel Le Commerce à Oucques, un ancien relais de poste datant de 1830, que je me rends pour rencontrer le chef Vincent Lanchais.

Une histoire de famille

L’hôtel Le Commerce, c’est avant tout une histoire de famille. En 1970, Jean-Pierre et Josseline Lanchais, les parents de Vincent, achètent cet hôtel – restaurant. Son père en tant que chef et sa mère aux commandes de l’hôtel. Baigné dans ce milieu, c’est tout naturellement que Vincent prend le chemin du lycée hôtelier à Blois.

Poser son empreinte

A la sortie de l’école hôtelière, Vincent donne la priorité aux tables étoilées. Il commence à Paris au restaurant Le Taillevent, poursuit son parcours au Bristol. Vincent enchaine dans des Relais & Châteaux comme le Manoir aux Quat’ Saisons à Oxford, Royaume-Uni, la Bastide à Saint Tropez, Les Hautes Roches à Rochecorbon, le Relais de Bracieux auprès du chef Bernard Robin. Après dix ans passés auprès de chefs de renom, Vincent est prêt, il est temps de rentrer au bercail.

Janvier 2005, Vincent reprend le flambeau familial accompagné de son épouse, Annie, qui gère l’hôtel. Un format identique à celui des parents de Vincent, c’est parfait !
Vincent et Annie prennent leur marque et réalisent des travaux. Une salle de restaurant lumineuse et contemporaine donnant sur une belle terrasse. Une vaisselle recherchée qui apporte au dressage des tables toute son élégance. Une mention spéciale pour le laçage du dossier des sièges.

Membre de l’association « Cuisine en Loir et Cher », Vincent promeut une cuisine inventive et intuitive dans le respect des traditions. Une carte courte, mais quelle carte ! De l’entrée au dessert, Vincent me cite la provenance de chaque produit et souligne l’importance qu’il donne à « poser un visage sur le produit qu’il cuisine ». Vincent propose une cuisine « dans l’air du temps », il affectionne les associations terre – mer avec des touches sucrées – salées. Pour mieux sublimer le produit, Vincent est en quête de nouvelles techniques de cuisson, sans oublier le travail des sauces.

Déterminé dans sa démarche de promouvoir les producteurs locaux, Vincent a su imposer son identité culinaire tout en restant dans la tradition familiale. Et pour preuve, deux desserts emblématiques de son enfance, les profiteroles au chocolat et le soufflé à l’orange, restent des incontournables de la carte !